"Avec notre plan, ce restaurateur est aidé trois fois plus"
La collectivité explique pourquoi elle n'a pas fait le choix d'exonérer les entreprises de la CFE mais celui d'aller beaucoup plus dans les aides. À elle désormais de faire connaître ses dispositifs de soutien.
C'est bien connu, les exemples valent mieux que de longs discours. C'est Benoît Vuillemin, vice-président chargé de l'attractivité à Grand Besançon Métropole et maire de Saône, qui le dévoile pour mettre fin au débat sur l'exonération de la Cotisation foncière des entreprises (CFE). Cette question sera discutée demain jeudi 17 décembre au conseil communautaire.
L'élu prend donc l'exemple de ce restaurateur du centre-ville de Besançon dont l'enseigne a été fermée administrativement durant le second confinement : "Ce restaurateur paie 500 euros de CFE par an. En l'exonérant, nous aurions également exonéré toutes les grandes enseignes de fast-food de Châteaufarine (ou ailleurs) qui elles déboursent 5 000 euros environ, présente le vice-président. Ce n'était pas très égalitaire, donc nous avons choisi de ne pas exonérer les entreprises de la CFE mais d'aller beaucoup plus loin via le nouveau Fonds régional des territoires trésorerie (FRT) mis en place. Ce restaurateur on l'aide à hauteur de 1 500 euros en trésorerie, soit trois fois plus que les 500 euros ! Je pense que nous avons bien fait d'aller dans la dentelle. Aucun commerçant ou chef d'entreprise ne doit passer dans les trous de la raquette" poursuit-il.
Il arrive à 25 000 euros d'aides.
Cette aide en trésorerie de 1 500 euros versée par le Grand Besançon (avec la Région) s'ajoute aux aides d’État, exonération de loyers, fonds d'avance remboursable (etc.). "Au total, ce restaurateur dispose de 25 000 euros d'aides. C'est très important. C'eut été une fausse bonne idée de choisir d'aller sur la CFE" commente Benoît Vuillemin. Environ 1 000 entreprises du Grand Besançon - de moins de 10 salariées - sont concernées.
Les versements arriveront en fin d'année pour les premiers dossiers déposés, janvier pour les autres. L'impact financier de ces aides pour GBM est estimé "à 8,7 millions d'euros" précise Nicolas Bodin, chargé de l'économie, et 7 millions pour la Ville de Besançon.
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