Une association créée à Besançon, pour mieux faire connaître l'endométriose

Cette maladie gynécologique qu’est l’endométriose est encore trop mal connue. C’est pour aider les femmes qui en sont atteintes que l’association Au fil de l’endo vient d’être à l'initiative d'Elodie Delaune.

Sensibiliser, agir, créer du lien, organiser des actions de sensibilisation… Les fondatrices de la toute nouvelle association baptisée Au fil de l’endo ne se donnent pas de limites pour mieux faire connaître cette maladie gynécologique chronique qui toucherait, selon les estimations, au moins une femme sur dix. “C’est une maladie qui ne se soigne pas, qui provoque des douleurs, et parfois de l’infertilité. Il faut apprendre à vivre avec” résume la Bisontine Élodie Delaune, elle-même touchée par ce symptôme, qui s’engage depuis bientôt dix ans à l’échelle nationale pour porter la voix de celle qui en souffrent.
C’est à l’échelle locale qu’elle a voulu agir cette fois-ci en créant cette association avec d’autres filles concernées, et une kinésithérapeute qui avaient elles aussi l’envie de s’engager. “Avec cette association locale, notre idée est d’abord de mettre les femmes concernées au cœur de la prise en charge car selon les enquêtes, plus de deux tiers des femmes concernées se sentent mal prises en charge. Nous souhaitons donc leur apporter plus de proximité et de concret, et essayer d’individualiser leur prise en charge. On va aller à la rencontre de ces femmes” résume Élodie Delaune.
Avec les médecins, les pharmaciens, les sages-femmes, les pédiatres, les médecins du travail et les paramédicaux, et même les services R.H. des entreprises du secteur, l’association Au fil de l’endo compte multiplier les actions au bénéfice des patientes, à travers diverses formations et rencontres. “Nous souhaitons vraiment améliorer les relations sachants-patientes.”
Les premières actions ont démarré avec une rencontre à Saône le 22 mars dernier. De nombreuses autres suivront comme le 19 avril avec une intervention du radiologue parisien Érick Petit, spécialiste de la question. Le 29 avril, une conférence destinée aux patientes de Besançon intitulée “Endométriose et vie professionnelle, comment concilier les deux ?” se tiendra à la maison de quartier Grette-Butte. Et beaucoup d’autres animations ponctueront l’année : atelier avec la C.P.A.M., sensibilisation des fédérations sportives, développement de l’art-thérapie, conférence sur la précarité et l’endométriose, etc.
Comme son nom le laisse entendre, l’association Au fil de l’endo veut avant tout créer du lien, et “apporter d’abord un message positif et d’espoir aux femmes touchées par cette maladie, leur dire que la vie ne s’arrête pas à l’endométriose !” complète la présidente de cette association pleine de ressources qui a également l’intention d’organiser des interventions dans les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes filles.

Les prochaines actus sur la page Facebook de l’association : https://www.facebook.com/profile.php?id=100090365453086


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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