250 diplômés sortent de l'école de mécanique et des microtechniques chaque année.

Le dernier palmarès de l’Usine Nouvelle, qui fait référence avec celui de L’Étudiant, classe la structure bisontine à la 41e place nationale, soit dans le premier tiers des écoles d’ingénieurs françaises.

Axée sur la mécanique et les microtechniques, l’école accueille plus de 800 élèves par an (photo ENSMM).

Avec 75 % d’élèves sortants en poste en moins de deux mois, l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM) garantit pour ainsi dire l’insertion professionnelle à ses diplômés. Si une majorité trouve des débouchés dans le milieu horloger, la Suisse ou l’Allemagne voisines, beaucoup se retrouvent également employés dans de grandes entreprises françaises aux côtés de recrues issues de hautes écoles parisiennes. “Leurs compétences avérées créent souvent la surprise et on s’étonne en les questionnant de savoir qu’ils viennent de Besançon”, remarque Pascal Vairac, directeur de l’ENSMM. Pas suffisamment visible, l’école sait qu’elle a encore des progrès à faire en termes de reconnaissance. Elle travaille d’ailleurs sur une stratégie de marque, à l’image du lancement récent de sa fondation Supmicrotech, “pour être mieux identifiée” dans le paysage national. “Nous sommes les seuls à former sur les microtechniques et on se rend compte qu’elles deviennent incontournables dans l’industrie du futur.

Son ouverture à l’international reconnue.

En progression ces dernières années, l’ENSMM qui était encore 75ème au classement des écoles d’ingénieurs en 2018, se retrouve aujourd’hui à la 41ème place. Elle remonte de 11 places sur cette seule année. Ces bons résultats sont en partie dus au développement de liens avec le monde de l’entreprise au niveau national comme international, d’après Pascal Vairac. “Nous sommes classés 8èmes sur l’ouverture à l’international, du fait du gros pourcentage d’élèves partis à l’étranger dans le cadre de la mobilité obligatoire.
Ce classement annuel (qui référence 130 écoles françaises), se base également sur l’accession au marché d’emploi, la recherche et la proximité avec les entreprises. Des critères sur lesquels se distingue l’école bisontine. “On considère les entreprises comme de vraies partenaires, avec 48 semaines de stages obligatoires soit un tiers de la formation. Ce qui est assez rare.” Un parcours multi-diplômant en partenariat avec le lycée Belin de Vesoul vient, en outre, d’être mis en place, en adéquation avec les besoins des industries du luxe.

On vise les 30 premières places.

Et si l’ENSMM n’envisage pas de rivaliser avec Polytechnique, les Mines ou CentraleSupelec qui constituent le top 3, elle considère que son classement est perfectible. “On vise les 30 premières places.” Un cycle de réflexion stratégique est aussi engagé jusqu’à la fin de l’année “pour projeter l’ENSMM en 2040 : voir quelles compétences seront utiles demain sur l’énergie verte, le numérique ou l’intelligence artificielle, avec une possible redéfinition des méthodes pédagogiques et de la carte de formation”, résume son directeur.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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