La Ville de Besançon devrait avoir ficelé le projet d’ensemble pour le présenter au conseil municipal avant l’été. Dans l’opération, la Ville récupère les parties du site les plus précieuses sur le plan patrimonial.
Si Vinci reprend la maîtrise des pavillons historiques de l’ancien hôpital Saint-Jacques formant leUentourant la cour d’honneur et sa célèbre grille en fer forgé, la Ville de Besançon a souhaité conserver la propriété des espaces classés de cet ensemble du XVIIème siècle. En l’occurrence, “la grande coupole, la salle du conseil, la salle des commissions, la chapelle Notre-Dame du Refuge, la salle du musée de l’anesthésie… Bref, l’ensemble des éléments structurants patrimoniaux” résume Aurélien Laroppe, l’adjoint bisontin chargé de l’urbanisme.
La Ville gardera également l’usage de l’ensemble des espaces extérieurs (à l’exception du périmètre de la future grande bibliothèque, dévolu à G.B.M.). Parce la Ville, avec l’appui de l’agence parisienne T.E.R., aménagera les espaces extérieurs en créant “un grand parc ouvert qui ira jusqu’au Doubs. Raison pour laquelle nous avons conservé une servitude de passage pour que la cour d’honneur ne soit pas privatisée par Vinci et qu’elle reste un lieu de passage ouvert au public” poursuit l’élu.
L’ensemble du projet urbain doit être présenté en conseil municipal avant l’été, selon nos informations. Les grandes lignes qui se dessinent sont la construction sur le site de 600 logements à terme, de 450 places de parking. Dans l’opération, le pavillon Bersot qui abritait autrefois la pédiatrie sera conservé et réhabilité en logements. L’armature métallique qui avait été ajoutée au bâtiment sera démontée.
La Ville espère aussi attirer un investisseur pour “un hôtel haut de gamme, il y a de la place à Besançon pour une offre supplémentaire” commente l’adjoint. Ainsi que quelques commerces au pied de certains bâtiments. Parmi les autres pistes explorées actuellement par la Ville figure l’éventuelle implantation d’une maison de santé pluridisciplinaire. Une chose semble est certaine : “Il n’y aura pas de grand projet qui claque !” laisse entendre la Ville. “Un auditorium, c’est 50 millions d’euros. La collectivité ne peut pas investir une telle somme” tranche l’élu.