95 % des usagers des bus et des trams portent le masque
Dès le 18 mai, ceux qui voyageront sans masque seront verbalisés. Un niveau de services plus élevé permet la distanciation physique.
Depuis le 11 mai et le déconfinement, le réseau Ginko tire un premier bilan : c'est une reprise en douceur avec une fréquentation le 11 mai de 25 700 voyages, à comparer au chiffre de 14 600 voyages pour le lundi 4 mai. Grâce à la mobilisation des équipes Ginko, la continuité du service public a pu être assurée avec en moyenne 12 000 à 14 000 voyages par jour lors du confinement. "Nos agents font partie de ces héros du quotidien" tient à souligner Laurent Sénécat, directeur de Kéolis Besançon.
Dans les trams et les bus, des panneaux indiquent les sièges qui doivent rester libres pour permettre la distanciation physique. "Jusqu'à présent, le constat est globalement positif : 95% des voyageurs portent un masque. On en donnera jusqu'au 17 mai à ceux qui n'en possèdent pas" poursuit Kéolis. Ne pas porter le masque dans les transports en commun est passible d'une amende de 135 euros.
Amende de 135 euros pour non-port du masque.
Les contrôleurs, la police municipale et nationale, la gendarmerie, veilleront. "On a une tolérance, on explique, mais à partir du 18 mai, il y aura des verbalisations" poursuit le délégataire.
Depuis le 11 mai, l'offre de transports est de 84% d'un jour scolaire habituel en urbain, 69% en périurbain. "C'est le niveau de service qui va permettre la distanciation" indique Laurent Sénécat, qui prévoit une augmentation de l'offre.
Retour des parkings payants à Besançon ?
Interrogé sur la question de la gratuité des parkings à Besançon, laquelle n'incite pas à prendre les transports en commun, Michel Loyat, vice-président en charge des transports a répondu qu'une décision serait prise par la Ville de Besançon et le Grand Besançon Métropole dans les jours à venir. Vers la fin - logique - de la gratuité ?