Éloïse Grassi, la responsable, nous ouvre les portes de cette institution peu connue du grand public et pourtant essentielle dans l’action sociale.
Une responsable impliquée
Originaire de Saint-Hippolyte, Éloïse Grassi connaît bien le territoire et son parcours professionnel a toujours été tourné vers le social et le relationnel. “Nous couvrons 43 communes, et chaque habitant même isolé ou éloigné doit avoir le même accès à nos services”, note-t-elle. Ses missions sont variées, entre les dossiers d’aide sociale pour les administrés avec de faibles ressources, de maintien à domicile et du handicap. “Je ne suis pas une assistante sociale. Mon rôle est d’instruire les demandes et le suivi est assuré par les intervenantes du Département au Centre Médico-social de Maîche”, ajoute Éloïse, qui souligne la bonne entente qui règne entre les deux institutions.
De nombreuses actions
Le développement de l’action sociale constitue un autre volet des tâches assignées au C.I.A.S.
“Nous devons animer le territoire et anticiper sur les besoins futurs de nos administrés. “Allô Kangourou”, notre service de transport à la demande en partenariat avec “Rebon” en est le parfait exemple”, poursuit-elle.
Et les projets ne manquent pas ! L’un d’entre eux est d’ailleurs sur le point de démarrer et ne nécessite plus que le recrutement de quelques bénévoles. Il s’agit d’un L.A.E.P. (Lieu d’Accueil Enfants-Parents), qui œuvre à la socialisation des petits de 2 à 6 ans.
Un regroupement prévu
Le C.I.A.S., c’est aussi différents secteurs à destination des administrés. L’établissement “France Services” est probablement le plus connu pour les démarches administratives du quotidien.
Le “Relais Petite Enfance” est un lieu unique, plébiscité par les parents. On peut y trouver toutes les informations sur les modes de garde et les formalités nécessaires. Toutes ces activités vont se regrouper ans le courant de l’automne dans les anciens locaux de la trésorerie de Maîche, pour plus de confidentialité et d’efficacité.
“Mon job est de rassurer des gens en questionnement ou en difficulté, sans jugement, et essayer de trouver des solutions à leurs problèmes, tout en y ajoutant beaucoup d’humain”, conclut Éloïse Grassi, à l’aise dans cette fonction qu’elle occupe depuis deux ans.