Nada a connu le confinement sous les bombardements en Syrie
Ce mercredi soir (20 h), au 104, Grande-rue à Besançon, Nada et Christine l'accordéoniste chanteront en soutien au personnel soignant comme elles font régulièrement depuis le début du confinement. Les voisins adorent.
Le confinement laisse place à de belles histoires, de belles rencontres. Nada, jeune syrienne réfugiée arrivée à Besançon, a écouté sa voisine Christine jouer de l'accordéon. Les deux ont entamé la discussion puis ont chanté et joué ensemble... Elles donnent des concerts dans leur rue pour rendre hommage aux personnels soignants depuis le début du confinement. Voilà comment le lien s'est créé. "Aujourd'hui grâce aux chansons, les voisins se connaissent, discutent, et se promettent de se rencontrer une fois le confinement terminé" dit Jean-Michel. Voici une première chanson :
Nada - la chanteuse - a connu la contrainte du confinement à domicile en Syrie, sans électricité, sans téléphone ni Internet, et sous les bombardements. "Elle voulait chanter pour les soignants et autres personnels de service, et pour manifester un peu de solidarité entre voisins dans cette situation de confinement" rapporte une de ses connaissances . Tout en respectant scrupuleusement les distances, Nada et Christine interprètent des chants populaires pour que les voisins puissent les reprendre depuis leurs fenêtres. Ce mercredi à 20h, elles chanteront à 20h devant le 104 de la rue des Granges à Besançon. Elles reprennent des airs connus de la chanson française.
À écouter, L'Auvergnat, repris par une partie de la rue :