Fortement diminué par la maladie, Alexandre Biegel tente de s’organiser une vie décente dans un appartement au premier étage dont il ne peut plus sortir seul.

C’est en 2022 qu’il emménage à Charquemont. “À cette époque, je conduisais encore et me débrouillais pour faire mes courses. Je quittais un appartement à Maîche au deuxième étage sans ascenseur pour cette petite résidence toute neuve au premier étage”, se souvient-il. Il venait d’être accepté dans un programme d’essai au cannabis thérapeutique, lui permettant de soulager ses douleurs chroniques et d’améliorer significativement son sommeil. « J’ai été bien pris en charge par un médecin du centre de la douleur au C.H.U. de Besançon qui m’a permis d’obtenir ce traitement au lieu de protocoles plus classiques qui causent un grand nombre d’effets secondaires », précise Alexandre.

Alexandre Biegel, toujours à la recherche d’un appartement plus adapté à sa pathologie.

Une rupture de stock de 6 mois d’huile T.H.C. qui lui était prescrite le contraint alors à trouver un substitut fabriqué en Suisse. « Je souffre désormais de problèmes moteurs côté gauche, provoquant des difficultés de préhension et je n’ai plus de force dans les muscles côté droit », confie-t-il. Alexandre se retrouve donc confiné dans son appartement et a été contraint d’organiser sa vie de reclus, attendant avec résignation la prochaine étape du fauteuil roulant.

Il peut bien sûr compter sur des appuis extérieurs. La pharmacie de Maîche et le Cocci’Market de Charquemont le livrent régulièrement. Ses déplacements médicaux ou hospitaliers sont assurés par les ambulances de Charquemont et il bénéficie des soins d’un kinésithérapeute à domicile. En revanche, son logement n’est plus adapté à son état. « Je passe toutes mes journées et mes nuits dans cette petite surface et je ne suis plus en mesure de descendre l’escalier. C’est dommage car je dispose d’une petite terrasse mais le seuil pour y accéder est beaucoup trop haut », regrette-t-il. Quant à la salle de bains, elle n’est pas conçue pour des personnes à mobilité réduite (douche étroite avec un seuil et surface globale trop petite pour s’y mouvoir avec un fauteuil).

« J’ai donc demandé à mon bailleur social, soit de me trouver un appartement en rez-de-chaussée et adapté à mon état, soit de réaliser les travaux nécessaires au moins pour la douche », précise-t-il. Mais il s’est vu opposer un refus catégorique du bailleur social. Ce dernier ne dispose pas d’appartements adaptés en rez-de-chaussée et ne semble pas vouloir réaliser les travaux d’aménagement demandés pour des raisons budgétaires. « Je me suis donc résolu à passer une petite annonce pour trouver un appartement de plain-pied, si possible déjà conçu pour une personne à mobilité réduite et j’aimerais rester sur le secteur de Charquemont ou Maîche où j’ai mes habitudes », conclut Alexandre Biegel.

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