Comme une grande partie des communes du plateau, Damprichard investit pour son avenir dans un double objectif de développement durable et d’économies.

Les travaux battent leur plein au cœur du village pour terminer la chaufferie du jardin de la cure et creuser le réseau qui va alimenter plusieurs bâtiments communaux. Dès octobre, la mairie, l’ancienne cure et l’école élémentaire bénéficieront de ce nouvel équipement. L’église, assez peu occupée et nécessitant un chauffage rapide pour des temps limités, gardera son propre équipement.

Justin Margueron (adjoint), André Garressus (adjoint) et Anthony Mérique (maire)

« Nous avons fait appel à des entreprises locales, cela coûte un peu plus cher, mais la proximité nous garantit un bon service, surtout quand il s’agit d’entretenir la chaufferie dans l’avenir », précise Anthony Mérique, maire de Damprichard. Les entreprises Dromard (terrassement), Personeni (gros œuvre), Tarby (placo et peinture) et Barbalat (chaudière et réseau de chaleur) ont été choisies pour leurs savoir-faire.

C’est un bâtiment de 72 m² d’une hauteur de 3 mètres, en contrebas de la mairie, qui accueillera un silo de 70 m³ avec un dispositif de déchargement par bennage et deux chaudières de 90 kW. L’alimentation par plaquettes de bois a été choisie en tant que ressource locale et économique.

« Tous nos bâtiments communaux étaient jusqu’à présent chauffés au fuel et nous en consommions 80 000 litres par an. C’est évident que l’avenir, c’est le bois », plaide-t-il. Il s’agit d’un engagement important d’un peu plus de 600 000 euros. Par ordre décroissant, des subventions ont été demandées à l’Europe, à la Région, au Département, à l’État et au S.Y.D.E.D. (Syndicat des Énergies du Doubs) pour un total de 435 000 euros.

Illustration du bâtiment de la chaufferie.

« Tout n’est pas encore confirmé, mais nous espérons un financement à hauteur de 75 %. Il faut être réaliste et savoir que ce type d’investissement n’est aujourd’hui réalisable par une commune que s’il est largement financé par les collectivités », constate Anthony Mérique. Si tout se passe bien au niveau des subventions attendues, le reste à charge pourrait être amorti entre six et sept ans. Ce calcul prend en compte les frais inhérents à l’utilisation du bois : livraison toutes les deux semaines, traitement des cendres et surtout un coût d’entretien beaucoup plus élevé que le fioul domestique.

Les élus comptent lancer une étude en 2025 pour créer un nouveau réseau de chaleur. Il engloberait la Maison des Associations, le récent bâtiment du périscolaire et l’école maternelle. « Pour compléter ces démarches pour l’environnement et nos administrés, nous avançons aussi dans le cadre du Z.A.E.R. (Zones d’Accélération de la production d’Énergies Renouvelables). Des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit du périscolaire en autoconsommation », poursuit l’élu.

Par ailleurs, l’éclairage public est désormais à 90 % en Leds avec une baisse d’intensité lumineuse de 70 % pendant la nuit. Damprichard s’engage dans une politique vertueuse de développement durable et de sauvegarde de l’environnement.

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