Les ventes de récupérateurs d’eau, chez M. Bricolage ou Tout Faire-Serac, augmentent. Une tendance importante alors que les sécheresses semblent être de plus en plus récurrentes.

La transition énergétique commence au seuil de la maison. Et pour récupérer l’eau tombée du ciel, les récupérateurs d’eau sont essentiels. Ils permettent d’assurer une réserve bienvenue pour arroser un jardin ou bien laver une voiture.

“Voilà deux ans que nous avons une demande importante en récupérateurs d’eau”, confirme Alexandre Faivre, gérant des magasins M. Bricolage à Morteau et Pontarlier. “L’hyper sensibilisation des médias au phénomène de sécheresse a même créé une pénurie de récupérateurs d’eau entre mai et juillet 2023. Nous avons eu énormément de mal à nous approvisionner.”

Xavier Billod, le dirigeant de Tout Faire-Serac, constate 15 % d’augmentation des ventes de récupérateurs d’eau chaque année.

Un souci qui ne se reproduira pas cette année. “Nous pensons que c’est une tendance de fond alors nous proposons des récupérateurs d’eau dans toutes nos communications et publications.” L’enseigne propose de nombreux modèles, mais 8 à 10 d’entre eux représentent le cœur du marché et sont disponibles en magasins. Ces modèles ont une capacité de 12 litres à 1 000 litres, un prix variant de 59 euros à 250 euros, et tous les types d’habitats (maison ou appartement) ont la possibilité de s’équiper.

Les clients y voient une source d’économie. Que ce soit pour alimenter un nettoyeur haute pression ou pour de multiples autres utilisations, le récupérateur est la solution. “Les pouvoirs publics interdisent parfois d’arroser”, poursuit Alexandre Faivre. “Donc avoir un récupérateur d’eau est une solution adaptée.” Niveau chiffres de vente, l’année semble bien embarquée. “Elle se présente bien car nous n’avons pas eu de problèmes d’approvisionnement. Les fabricants ont augmenté les cadences de production.”

Le gérant de M. Bricolage Alexandre Faivre est satisfait de l’approvisionnement en récupérateurs d’eau de son enseigne.

Ils se sont mis au diapason. “Nos clients sont de plus en plus sensibilisés au problème du changement climatique”, conclut Alexandre Faivre. “Ils ont pris conscience de la rareté de l’eau. De notre côté, nous les guidons au niveau technique sur la manière d’opérer pour bien raccorder le récupérateur d’eau au chéneau.” L’adaptation au changement climatique est l’affaire de tous.

Au magasin Tout faire-Serac de Morteau, Xavier Billod, aussi, constate l’augmentation des ventes de récupérateurs d’eau depuis plusieurs années. “Le déclic s’est fait en 2019 où nous en avons vendu 5 fois plus que les années précédentes”, rappelle le dirigeant. “Depuis, c’est plus 15% tous les ans.”

L’enseigne propose une vingtaine de modèles, de 5 000 à 20 000 litres en béton ou plastique, dont le prix varie de 350 à 2 000 euros. Beaucoup sont très décorés pour s’intégrer parfaitement au mobilier de jardin. “Une de nos particularités est qu’ils sont tous traités anti-U.V., ce qui fait que l’eau récupérée ne risque pas de tourner en vase.”

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