Une étude pour la création d’un espace naturel sensible (E.N.S.) dans la plaine alluviale du Val de Morteau devrait être lancée prochainement. Les espaces naturels sensibles ont pour vocation la protection d’un patrimoine naturel remarquable mais vulnérable.
Si le projet d’un espace sensible naturel (E.N.S.) dans la plaine alluviale du Val de Morteau remonte à 2021, les élus communautaires ont validé le 12 février dernier le lancement d’une étude et de son périmètre. À savoir le long du Doubs, de Grand’Combe-Châteleu à Villers-le-Lac, « les espaces de débordement du Doubs », précise Valérie Lamanthe, directrice générale des services à la communauté de communes du Val de Morteau.
Le futur E.N.S. irait jusqu’au Saut du Doubs. Des démarches sont aussi en cours pour labelliser ce site touristique et naturel Grand site de France. L’étude portée par l’E.P.A.G.E. Haut-Doubs Haute-Loue, (en délégation du Département qui gère les E.N.S.) doit servir à poser un diagnostic sur l’espace naturel. Elle s’appuie sur les inventaires des milieux humides déjà réalisés, et inclut des relevés et inventaires floristiques et faunistiques. Elle mentionne aussi l’élaboration d’un plan de gestion et d’un schéma de valorisation du site. Des réunions avec les usagers sont également prévues courant 2025. « C’est un beau projet », reprend Valérie Lamanthe. « Mais ce n’est pas une protection contraignante type réserve naturelle. Il s’agit plutôt d’une connaissance des milieux et de leur valorisation. Il est plus question de vulgarisation par rapport au grand public, montrer en quoi cet espace est sensible et pourquoi il faut le protéger. »
Certains milieux reconnus comme patrimoine naturel paysager ou géologique peuvent être menacés par l’urbanisation, le développement d’activités ou des intérêts privés. La sensibilisation auprès de tout public est un axe majeur dans les E.N.S.
