Sa famille est originaire de Vendlincourt près de Porrentruy. Binational, l’habitant des Écorces a souhaité s’investir dans cette association qui avait du mal à trouver son second souffle.

C’est à dire : Pouvez-vous retracer l’origine de cette amicale et ses fonctions ?
François Boinay :
L’amicale s’est créée d’une manière informelle pendant la Seconde Guerre mondiale et s’est transformée en association loi 1901 dès 1947. Ces structures existent partout en France et sont rattachées aux divers consulats et ambassades suisses. En ce qui nous concerne, nous dépendons de celui de Lyon. L’objectif est de rassembler citoyens suisses et double-nationaux franco-suisses afin de leur faire découvrir ou redécouvrir leur pays d’origine.

Nous organisons le 21 septembre une sortie au Parlement du Jura à Delémont afin de mieux connaître les aspects de la vie locale et politique de ce canton voisin. Les inscriptions pour ce voyage sont toujours ouvertes. Une autre de nos missions consiste à fournir une aide administrative à nos adhérents qui souhaitent récupérer ou obtenir la nationalité suisse. Chaque requérant doit se rattacher à sa ville ou village d’origine pour en devenir bourgeois. Cette démarche permet en outre de participer aux votations communales et à certains scrutins cantonaux ou fédéraux.

François Boinay, le nouveau président de l’Amicale des Suisses du Haut-Doubs dans son atelier des Maisons-Dessous (Les Écorces).

Càd : Comment en êtes-vous venu à reprendre la présidence de cette association ?
F.B. :
La présidente ne pouvait plus assurer sa fonction pour des raisons de santé. Aucun doigt ne s’est levé pour reprendre son poste et ils sont venus me trouver. Claude Binétruy, le trésorier, m’a dit : “Viens, sinon nous serons contraints de dissoudre l’association.” Je m’étais toujours intéressé à leurs activités et j’ai accepté cette responsabilité. Nous avons à ce jour une quarantaine de membres actifs et une centaine de cotisants.

Càd : Que comptez-vous mettre en œuvre dans le futur pour développer cette amicale ?
F.B. :
La majorité des membres sont plutôt concentrés sur le Val de Morteau, le siège de l’association était à Villers-le-Lac. Je vais dans un premier temps m’attacher à développer notre secteur du plateau de Maîche. Beaucoup de Suisses et de bi-nationaux y vivent.

Honnêtement, il y a vraiment une barrière entre la France et la Suisse. Certains pourraient dire que notre voisin a un petit côté protectionniste. Pourtant, des projets de coopération ont abouti : la vignette de ski de fond valable des deux côtés de la frontière et le C.A.P. français de Morteau reconnu en partie par nos voisins. J’aimerais bien relancer la fête franco-suisse le 1er août entre Villers-le-Lac et Les Brenets, ou à Goumois comme cela se faisait dans le passé. On a vraiment une carte à jouer au niveau du tourisme, mais il faudra convaincre les directeurs des offices de tourisme de notre voisin.

Càd : Avez-vous l’ambition d’accroître le nombre de vos adhérents ?
F.B. :
Absolument ! Je profite pour lancer un appel à tous nos compatriotes suisses ou bi-nationaux à rejoindre notre amicale. Ils peuvent me contacter directement pour adhérer et participer au voyage du 21 septembre qui s’annonce passionnant. Informations : 06 32 96 13 09 ou par mail à lorlogeur@gmail.com.

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