Le village de Cour-Saint-Maurice accueille depuis plusieurs années un couple originaire du canton de Neuchâtel. En quête d’une meilleure qualité de vie, ils ont définitivement posé leurs bagages au village.
Un village frontalier accueillant des Suisses
On dénombre un peu moins de 160 Maurisoises et Maurisois dans cette commune dont l’altitude moyenne ne dépasse pas 520 mètres, offrant un climat plus clément que les plateaux avoisinants. Le dernier lotissement est en cours de finition et les possibilités de nouvelles parcelles se résument à quelques rares terrains privés.
Un couple attiré par les prix et la qualité de vie
C’est en 2014 que Nathalie et Sylvio Romy décident de s’installer au village, attirés par les prix abordables du foncier et la bonne ambiance qui y règne. “Nous avions envie d’une belle maison individuelle et ce rêve était financièrement impossible à réaliser pour nous en Suisse”, constate Sylvio. “Malgré le niveau des salaires, jamais on n’aurait eu la même qualité de vie qu’en France”, ajoute son épouse.
Ils font partie de ce contingent croissant d’Helvètes qui passent la frontière pour couler une paisible retraite en France. Bien sûr, on les voit peut dans nos régions frontalières immédiates où le niveau de vie général n’est pas intéressant pour eux. Ils ont donc fait construire une jolie maison sur les hauteurs du village.
Des démarches administratives facilitées
“Nous sommes reconnaissants à Yves-Marie Parent, le maire de la commune pour l’aide qu’il nous a apportée dans toutes ces démarches administratives assez compliquées”, ajoute Sylvio. En retraite depuis deux ans pour Monsieur, et un an pour Madame, ils ont expérimenté la vie de frontalier, se rendant quotidiennement à leur travail dans le canton de Neuchâtel. Nathalie savoure sa retraite depuis cette année.
Une intégration réussie dans le village
“Nous avons été très bien accueillis en France et nous prenons un plaisir énorme à vivre sans stress dans ce beau village”, ajoute Nathalie. Son mari a déjà franchi le pas de la double nationalité. “Il faut quand même avouer qu’en France les démarches administratives sont moins simples qu’en Suisse. Il m’a fallu trois ans pour obtenir la nationalité française”, précise-t-il, concédant que sa demande est tombée pendant la crise sanitaire
Un rêve devenu réalité
“Je peux désormais mourir en France”, plaisante-t-il. En effet les jeunes retraités ont bien l’intention de profiter longtemps de leur vie en France. Ils ont même repris une activité de transport scolaire pour la région. Nathalie et Sylvio au volant de leurs autocars “Mobigo” amènent les enfants de Cour-Saint-Maurice et des villages environnants à Belleherbe et Maîche, matin et soir. Du haut de leur terrasse, au-delà de terres agricoles non constructibles, on aperçoit au début de la forêt, un groupe de chamois. “Il n’est pas rare qu’ils se mélangent aux chevreuils à certains moments de la journée. J’ai même aperçu récemment un cerf et un lynx”, s’enthousiasme Nathalie. “En venant ici, nous avons réalisé notre rêve”, concluent nos désormais retraités.