L’humoriste décapant sera les conneries” sur la scène de la salle des fêtes de Villers-le-Lac au printemps. Les réservations sont déjà ouvertes. Petite mise en bouche.
C'est à dire : Vous revenez sur scène après quelques années un peu compliquées. C’est donc reparti pour un tour ?
Jean-Marie Bigard : Oui, c’est vrai que j’ai eu pas mal de soucis de santé, je repars donc avec ce nouveau spectacle plus motivé que jamais. Ce sera du Bigard en trois fois plus fort ! Si tu essaies de lui couper une tête, il y en a deux autres qui repoussent ! (rires). En tout cas, j’ai toujours le même bonheur d’être sur scène.
Càd : Le spectacle s’intitule "J’arrête les conneries", il fait référence à des positions prises qui ne vous ont pas servies ?
J.-F.B. : "J’arrête les conneries" signifie surtout qu’il y a en effet des sujets qui peuvent vous retomber dessus à tout moment. Cela ne m’empêchera pas dans ce nouveau spectacle d’aborder tous les sujets justement. Globalement, la période que l’on vit actuellement est vraiment sympa avec nous les humoristes, car elle nous donne une infinité de sujets à traiter. Je commence d’ailleurs le spectacle en projetant une liste des sujets qu’il ne convient plus d’aborder à notre époque : les enfants, l’école, la fessée, le voile, etc. Mais les sujets tombent tout seuls : regarde l’abbé Pierre, qui aurait mis un rond sur cette histoire !
Càd : On ne peut donc plus rire de tout à notre époque ?
J.-M.B. : Je vais rendre à César ce qui appartient à César en citant Gustave Kervern et Benoît Delépine qui ont dit "On ne peut rire que de tout", et c’est cela la vraie réponse ! Dès qu’un sujet semble interdit, il doit devenir la matière de tous les humoristes. Mais dans la réalité, il est devenu très difficile de passer entre les gouttes. À tel point que bientôt tu devras dire merci à un élève qui te met une claque dans la gueule après avoir craché sur ton bureau… Ces dérives-là, j’essaie donc de les transformer dans l’alambic de la rigolade, pour tenter d’échapper à la pensée unique. Avec la pensée unique, tu dois t’excuser même quand tu as raison et si tu demandes pardon poliment à la fin, alors ça passe…
Càd : Votre public est fidèle ?
J.-M.B. : Aujourd’hui, ce sont aussi les enfants qui ont entendu leurs parents s’étouffer de rire en m’entendant qui viennent me voir. J’ai la chance d’avoir un énorme capital sympathie pour ces jeunes également.
Jean-Marie Bigard “J’arrête les conneries”
Un spectacle écrit par Laurent Ruquier, Laurent Baffie, J.-M. Bigard et Arnaud Lemort
Vendredi 25 avril à 20 h 30
Salle des fêtes de Villers-le-Lac
Renseignements au 06 80 01 51 91
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