La Miellerie des Combes a ouvert deux gîtes dans une ancienne ferme comtoise. Anne-Émilie Sordel combine son activité d’apicultrice à l’accueil et l’hébergement. Un atout touristique indéniable pour le territoire. Inauguration le 17 janvier

Nichée au milieu des Combes, l’ancienne ferme comtoise d’Anne-Émilie Sordel s’impose au détour d’un virage. Entre une façade à l’ancienne munie de tavaillons d’un côté, et de grandes ouvertures en gris acier de l’autre côté, la Miellerie des Combes est un subtil mélange entre modernité et typicité du Haut-Doubs. Et c’est bien là la marque de fabrique d’Anne-Émilie. Ancienne ingénieure agronome dans l’industrie pharmaceutique, la jeune femme s’est reconvertie dans l’agriculture en 2020. Elle s’installe en tant qu’apicultrice et ouvre la Miellerie des Combes. Mais dès le début, Anne-Émilie se lance avec une idée bien précise en tête. “L’apiculture et les gîtes ont tout de suite été liés, j’ai mis trois ans pour mûrir mon projet de reconversion”, raconte-t-elle.

Anne-Émilie Sordel combine son activité d’apicultrice à celle de l’hébergement touristique.

Après de gros travaux pour créer leur cocon familial, dans la ferme dédiée à la production de comté, qu’elle et son mari ont acquise en 2009, Anne-Émilie Sordel lance il y a plus de deux ans la rénovation de l’ancienne grange à foin pour la création de deux gîtes. La coopérative Myotte-Duquet s’attelle au démontage du hangar et ne garde que les parties maçonnées. Les deux gîtes, le premier côté ouest qui compte 8 places, et côté est avec 15 places, accessible pour les personnes à mobilité réduite, voient le jour après plus de 18 mois de travaux. “On a voulu se démarquer du style montagnard, avec une ambiance chaleureuse et moderne”, note Anne-Émilie.

La récupération, ou la seconde main comme cette chaise ou encore la tête de lit, ont été privilégiées dans les chambres des gîtes.

Chaque gîte dispose de son espace détente. Chaque chambre, nommée d’après un animal de la région, possède sa propre salle de bains. Pour la décoration et l’aménagement intérieur, Anne-Émilie a tenu à mettre en valeur le plus possible les savoir-faire locaux et français, tout en privilégiant la récupération et la seconde main. Ainsi, la jeune femme a travaillé avec les Ateliers du Feu de Grand’Combe-Châteleu. Benoît Vuillemin a notamment conçu les structures métalliques des tables ou encore des penderies dans les chambres. Le mari d’Anne-Émilie, passionné par le travail du bois, a fabriqué le tablier de la table ou les étagères à partir de l’ancien plancher de la grange. Les têtes de lit ont été confectionnées aussi par de la récupération.

Spacieux, pouvant accueillir de grandes réunions de famille ou d’amis, les gîtes mélangent les ambiances dans les différentes pièces et sont équipés pour le jeu : échecs, billard, baby-foot… Une inauguration est organisée le 17 janvier pour remercier les soutiens et les partenaires. Et notamment, outre les collectivités, la commission de massif du Jura qui a soutenu le projet d’Anne-Émilie. “Nos gîtes répondent à un besoin local d’hébergement”, remarque-t-elle. Des hébergements pour un grand nombre de personnes et surtout l’un labellisé Tourisme et handicap. La réservation est possible à partir de deux nuits sur le site Internet. Sans conteste, la Miellerie des Combes représente un atout touristique non négligeable.

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