Graphiste de métier, Maxime Suter s’est lancé dans la fabrication de néon-led personnalisé. Ses décorations lumineuses équipent déjà plusieurs adresses bisontines, dont le bar du collectif Hôp Hop Hop où il a son atelier.

Chiens ballon, tour Eiffel, personnages de jeux vidéo ou de mangas… Les modèles ne manquent pas et semblent avoir pour seule limite la créativité de ce graphiste bisontin. “Il suffit de venir avec son idée et je peux la mettre en forme.” Les luminaires se déclinent ici aussi bien en décoration murale que sur pied, avec support en bois, et remettent au goût du jour le charme vintage du néon.

Habitué à créer des affiches, des logos et toutes sortes d’animations pour diverses collectivités et sites touristiques locaux, Maxime a eu envie de fabriquer quelque chose avec ses mains. “Dans mon métier, on se contente souvent de concevoir les supports mais pas de les fabriquer. Il me manquait ce côté manuel et artisanal.”

Cet artisan fourmille d’idées lumineuses.

C’est en confectionnant, un jour, une décoration lumineuse pour en faire cadeau à un proche, que lui viendra ainsi l’idée de se lancer en mars 2023. “J’ai occupé un premier local à Hôp Hop Hop pendant deux mois, suite à un appel à candidature. Ce qui m’a permis de développer et travailler ma technique. Puis j’ai commencé à honorer les premières commandes.” Épaulé par le collectif bisontin, il va également découvrir le Fablab des Fabriques à Planoise, où il réalise depuis la découpe au laser de ses supports en plexiglas.

À l’époque, on voyait assez peu de propositions de ce type”, reconnaît-il. Aujourd’hui plus répandues, les lampes et enseignes néon ont gagné les rayons des magasins de bricolage ou de décoration, à des prix parfois dérisoires, autour desquels il est impossible de s’aligner. Mais pas de quoi décourager ce graphiste bisontin qui mise, lui, plutôt sur une offre personnalisée. “Je m’adresse aussi bien à des particuliers qu’à des professionnels. L’avantage est que cela consomme très peu. Chacun de mes luminaires possède également un bouton variateur pour régler l’intensité et des fixations.”

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Ses modèles inspirés de divers univers (culture pop, sports mécaniques, gaming…) électrisent en particulier les ados et les geeks, qui personnalisent à leur goût leur chambre et leur game room. “J’ai participé à plusieurs conventions (Ludinam à Besançon, Geek Legends à Vesoul…) et j’expose aussi sur les marchés de Noël des Auxons et celui d’Hôp Hop Hop les 14 et 15 décembre.”

Quelques professionnels l’ont également sollicité pour leur enseigne, dont la tatoueuse Mushi Tattoo ou le bar bisontin “Le Record”, rue Bersot. Il aimerait développer davantage cette offre à l’avenir en direction des commerçants, et équiper les vitrines bisontines. “Cela aiderait à mieux les mettre en lumière”, glisse avec humour ce communicant, qui a rebaptisé récemment son activité “Le Néon Comtois”.

C’est lui aussi qui se cache derrière la fusée en néon, imaginée pour les 5 ans du collectif Hôp Hop Hop. Celle-là même qui avait nourri l’émoi sur les réseaux sociaux il y a quelques mois, et lancé un appel collectif dans Besançon, après avoir été volée puis restituée un soir en douce dans les toilettes. Preuve du retour en force de ces néons LED, qui ont de multiples applications comme le rappelle Maxime. “Je les loue en parallèle pour toutes sortes d’événements (mariages, anniversaires…) et je réfléchis à des versions adaptées à un usage extérieur.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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