Au Russey, le nouveau site de fabrication de machines d’assemblage et de contrôle de la société Atemium se veut un centre de compétence à la pointe de la technologie et du développement durable.

Au rez-de-chaussée du bâtiment de 2 200 m², abritant 40 salariés, bureaux administratifs et commerciaux se répartissent dans une ambiance lumineuse. François Gsell, directeur de l’entreprise, nous conduit à l’étage, centre névralgique de l’activité. Dans cet open space, on parle de programmation, de systèmes de vision, de robots et de passerelles informatiques. L’Intelligence Artificielle (I.A.) y a naturellement trouvé sa place. Inutile de préciser que la cybersécurité mise en place est primordiale. “Une quinzaine de personnes, hyper-qualifiées, travaillent à la conception des machines que nous produisons à la demande de nos clients”, note-t-il.

François Gsell (directeur), Étienne Chevassus (monteurmetteur au point) et Benjamin Horvat (boliste) dans le vaste atelier central équipé d’un pont mobile.

L’entreprise en produit chaque année de 15 à 20, qui nécessiteront 8 à 12 mois de travail de leur conception à la livraison. Médical, horlogerie et joaillerie de luxe, aéronautique et défense, automobile et biens de consommation constituent le portefeuille de clients qu’il faut équilibrer en permanence pour sécuriser l’activité. Les ateliers s’enchaînent autour d’un parcours tourné vers l’efficacité : chaudronnerie, peinture, usinage, tôlerie, câblage, assemblage et mise en service. “Quel que soit le secteur de l’entreprise, notre politique est de former des jeunes en alternance (1 ou 2 par service). Nous accueillons même des adultes en reconversion professionnelle”, poursuit le directeur.

Vue sur le côté du bâtiment (parking et entrée) de 2 200 m² avec les places de stationnement équipées de bornes pour les véhicules électriques

Au cœur même de cette technicité ambiante, il est rassurant de constater que l’homme revêt toujours une importance considérable. Le bol vibreur, pièce essentielle des systèmes de distribution, en est l’illustration parfaite. “Boliste est un métier atypique pour lequel il n’existe même pas de formation. Il faut un savoir-faire intuitif et une longue expérience”, note François Gsell.

Pour s’inscrire encore mieux dans le territoire et sa volonté de développement durable, “Actemium” a mis les petits plats dans les grands. Une collaboration avec la C.A.R.S.A.T. (Assurance retraite) a jeté les bases d’une plus grande ergonomie au travail, avec un renforcement de la sécurité. “Actemium” a également adhéré au programme “Limitox” qui a pour but de limiter la pollution toxique dispersée d’origine industrielle. “Nous avons travaillé sur une isolation supérieure aux normes actuelles qui nous garantit une consommation énergétique maîtrisée”, ajoute le directeur. Les 820 m² de panneaux photovoltaïques équipant le toit fournissent 56 % de la consommation électrique totale du site. “Mais nous avons également voulu fournir à nos employés des conditions de travail optimales : salle de repos conviviale, chauffage réversible en été, insonorisation des locaux, système efficace d’aspiration et de ventilation, niveaux d’éclairage performants et 15 bornes de recharges de véhicules électriques sur le parking”, ajoute-t-il.

Le bâtiment surplombant la R.D. 437 à l’entrée du Russey est parfaitement identifiable avec son architecture moderne et sobre. “Il était important de profiter de la circulation intense sur cet axe pour mettre en avant notre image de marque et attirer l’intérêt des futurs employés d’Actemium Automation”, conclut François Gsell.

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