Pour appuyer cette demande d’inscription à ce label officiel délivré par le ministère de la Culture, l’association “Interclasse générale” a été créée en mars dernier. Ses objectifs : “Piloter ce projet, mais aussi sauvegarder la tradition et entretenir le devoir de mémoire”, note Martial Bournel-Bosson, le président de l’interclasse des conscrits mortuaciens.
“Le dossier avance bien. Il nous reste notamment à obtenir le recueil de témoignages, à étoffer la filmographie, travailler sur les archives et sélectionner les documents que nous allons envoyer avec le dossier, qui fera une cinquantaine de pages”, ajoute-t-il.
Pour appuyer cette demande d’inscription au patrimoine culturel immatériel français - les conscrits de Villefranche-sur-Saône dans le Beaujolais ont obtenu cette inscription, tout comme par exemple la tradition de la transhumance, l’art de la baguette de pain, la fête des ours dans les Pyrénées ou encore le fest-noz en Bretagne -, les conscrits de Morteau prévoient la création d’un documentaire long-métrage.
“On ira avec les conscrits en réunion, en bringue, on les suivra dans l’organisation de leurs événements et de leur journée. Bref, on va raviver les souvenirs des anciens et en créer de nouveaux ! On préparera ce documentaire amateur, associatif, mais passionné surtout, dans le but de transmettre et de faire connaître notre tradition”, complète le président de l’interclasse.
Le dossier doit être finalisé au cours de l’année prochaine. Plus d’informations sur www.conscrits-morteau.fr