Le Syndicat d’Initiative qui est propriétaire de ce chalet vide depuis deux ans a décidé de lui donner une nouvelle destination en y ouvrant le café associatif baptisé La Bascule. Un nouveau lieu de rencontre et de convivialité à destination de la population et des gens de passage.
"C’était vraiment dommage de laisser ces locaux vides. Du coup, j’ai proposé l’idée d’un café associatif aux membres du Syndicat d’initiative l’été dernier. À cette époque, plusieurs bars-restaurants du village avaient mis la clef sous la porte. D’où l’importance de pouvoir encore proposer un lieu de rencontre pour les habitants, un point de passage pour les touristes et plus largement un espace de convivialité”, justifie Anouk Béliard, la présidente du Syndicat d’initiative des Fourgs.
C’est d’ailleurs cette association qui avait construit le chalet au centre du village pour y loger pendant de nombreuses années l’office de tourisme. Les activités du Syndicat d’Initiative se concentrent désormais autour de la brocante qui se tient le premier week-end de juillet et des concours de pétanque organisés tous les mercredis soir en juillet-août sur le petit boulodrome au centre des Fourgs. La remise au goût du jour du futur café associatif nécessitait des travaux notamment pour mieux isoler le bâtiment. Un chantier subventionné à hauteur de 80 % par le Commissariat au massif, au titre du Fonds National d’Aménagement et de Développement des territoires. La Bascule, nom du café associatif, est ouverte depuis le 17 mai. Il ferme habituellement le lundi, jeudi et dimanche. Son fonctionnement ne manque pas d’originalité. Il est tenu de façon bénévole par Élise Rigoulot, fleuriste à son compte, qui en contrepartie peut exposer des compositions florales à l’intérieur du chalet. La Bascule s’apparente plutôt à un salon de thé où l’on peut déguster des boissons chaudes ou fraîches, sans alcool, assorties de gâteaux et pâtisseries. Du fait maison. “On va développer un programme d’animations thématiques en proposant des ateliers de bricolage, tricot, crochet, langage des signes… On tient à cette dimension intergénérationnelle”, souligne Anouk Béliard. “Cet espace sera mis aussi à disposition des artisans ou des producteurs locaux pour présenter leurs créations ou leurs produits”, suggère Élise Rigoulot. La Bascule reflète aussi un état d’esprit axé sur le développement durable avec du mobilier de seconde main et des travaux effectués en valorisant des matériaux de récupération.