Ces dernières semaines ont vu la reprise de trois établissements qui avaient cessé leur activité. Les habitants du plateau semblent plébisciter ces nouveaux lieux.
Titouan Barnay (brasseur aux Plains-et-Grands-Essarts) et Nicolas Écarnot (restaurateur de profession) se sont associés pour acquérir “Le Pic”, rue de la Batheuse (ouverture en fin de semaine dès le jeudi soir). “Nous nous sommes rencontrés à l’internat de Morteau il y a vingt ans et depuis nous sommes les meilleurs amis du monde”, se souvient Nicolas. “C’était notre bar à l’époque et nous avons eu le déclic en parlant avec les anciens propriétaires du lieu”, ajoute Titouan.
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Il cherchait à vendre en direct la bière artisanale qu’il produit et cette ouverture lui permet de proposer six pressions artisanales à la clientèle. “Cet endroit est connu depuis longtemps et nous voulons continuer à offrir un espace atypique avec une ambiance détendue”, poursuit Titouan. Des animations musicales régulières font de l’endroit “the place to be” (l’endroit où il faut être). Il ne s’agit pas à proprement parler d’un restaurant, mais plutôt d’un bar où l’on vient apprécier de bonnes bières locales ou autres breuvages. On y partage des plats influencés par les nombreux voyages de Nicolas et confectionnés sur place. Les assiettes ont laissé place à un service sur planche au long de grandes tables portant à la convivialité. “Tout a démarré très fort et nous sommes ravis de contribuer à la redynamisation de la ville”, se réjouissent les deux associés.
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À 200 mètres, au 11 de la rue Malseigne, le cours de l’histoire reprend pour l’ancien “Quesako” qui devient “La Brasérade”. Emmanuel Bonnot a entamé sa reconversion professionnelle dans cet établissement, qu’il vient de racheter. “Je sers donc essentiellement de la viande (bœuf, canard et poulet) grillée par les convives à table”, note le restaurateur. Il offre également de la “reblochonnade” et insiste sur le fait que ses röstis accompagnant les plats et ses desserts sont faits maison. “Pour l’instant, je suis seul et j’ouvre donc en fin de semaine à partir du jeudi soir. Dès que j’aurai pu trouver un cuisinier, et c’est vraiment difficile, je pourrai étendre mes jours d’ouverture et proposer un menu du jour”, confie-t-il.
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À noter qu’à partir de ce mois-ci, il sacrifiera à la grande tradition du repas de la foire de Maîche. “Les résultats dépassent mes attentes. Ces débuts sont réellement enthousiasmants et nul doute que la grande terrasse ombragée viendra encore augmenter l’activité au printemps prochain”, conclut Emmanuel Bonnot.
Il faut signaler pour être complet la réouverture d’un autre monument de la restauration maîchoise, le “Vieux Venise”. Alae Assam, déjà propriétaire d’un autre établissement, reprend ce restaurant réputé pour ses pizzas et sa cuisine italienne. Il est rassurant de constater que ces entrepreneurs croient dans le potentiel de ce plateau de Maîche qui méritait effectivement une offre plus large et plus diversifiée de restauration.