Le 26 mai dernier, un sinistre ravageait le bâtiment de 400 m2 et détruisait 90 % du matériel de la commune maîchoise. Heureusement, aucune victime n’était à déplorer. Un nouveau projet est à l’étude.

La majorité des véhicules des services techniques, ainsi que les engins et outils indispensables à l’entretien de la ville ont été réduits à néant. “Ce sont vingt années d’équipements, acquis progressivement par la commune, qui sont partis en fumée”, se souvient Régis Ligier, maire de la ville. Les dommages ont été valorisés par les experts à 2,7 millions d’euros. Une fois versées les indemnités d’assurance, le reste à charge pour la commune sera d’1 million d’euros.

Le sinistre du 26 mai dernier aux ateliers municipaux.

Cette nouvelle contrainte budgétaire tombe bien sûr très mal, qui plus est dans le contexte inflationniste qui a grevé les budgets initiaux des autres investissements. Le problème de la vétusté du matériel roulant s’impose à la commune. “Nous avions par exemple une vieille balayeuse de plus de 20 ans mais qui fonctionnait très bien. Le remboursement pour un tel engin est minime, alors que l’achat d’un neuf aujourd’hui se monte à 250 000 euros”, note le maire. Ces derniers mois, l’entretien des espaces verts et de la voirie a été compliqué. Des contrats avec des opérateurs privés ont dû être signés pour prendre en charge le travail que les services ne pouvaient plus gérer, faute de moyens techniques. Heureusement la météo clémente en ce début d’hiver n’a pas compliqué la tâche des agents en ce qui concerne le déneigement.

Avec les premiers remboursements d’assurance, des achats prioritaires (tondeuses, débroussailleuses...) ont été effectués. Le matériel sensible a été stationné dans un local rue des Grettes, qui dispose d’un espace extérieur pour les véhicules. Les locaux incendiés vont être désamiantés et détruits. “Il s’agit maintenant de reconstruire un nouveau projet. Nous sommes en phase d’étude et une décision concrète sera prise fin 2024”, déclare Régis Ligier.


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