Association soutenue par l’État, la Région, les collectivités et le Département, elle offre un vrai service de proximité.
“Nous accompagnons ces jeunes, majoritairement sortis du système scolaire, dans leur accès à l’emploi, la formation, l’orientation professionnelle et tous les aspects de la vie quotidienne (logement, santé, mobilité et citoyenneté)”, précise Barbara Berton, responsable du Haut-Doubs. Un candidat en recherche d’emploi sera guidé dans ses démarches, outillé pour être en mesure de répondre à des offres et pourra faire une première immersion dans une entreprise pour sécuriser son futur emploi. “Grâce aux différents dispositifs mis en place par l’État, il pourra également être soutenu financièrement, pour garantir ses chances de réussite”, ajoute Barbara Berton.
1 146 jeunes ont été accueillis en 2023.“Notre premier niveau d’intervention est le P.A.C.E.A. (Parcours Contractualisé d’Accompagnement vers l’emploi et l’autonomie).Au cours d’un premier entretien, on fait le point sur leurs situations et besoins. Ils accèdent ensuite à l’ensemble des actions et solutions proposées et se concentrent sur leurs projets”, précise Hélène Litaud, responsable de l’antenne de Maîche. Ils peuvent également opter pour un Contrat d’Engagement Jeune plus structuré et exigeant.“On leur apprend à définir et bâtir un projet professionnel durable, à mettre en valeur leurs talents et compétences, à découvrir et à comprendre le monde du travail”, ajoute Hélène.
Ce contrat prévoit sous condition de ressources et de respect des engagements l’octroi d’une aide mensuelle jusqu’à hauteur de 500 euros.“Sur le territoire, nous cumulons deux freins à l’emploi majeurs : la carence de logement à prix contenus (pas de foyer d’hébergement pour jeunes) et les problèmes de mobilité”, déplore Hélène. Même si des solutions intéressantes existent, il reste difficile de s’engager dans un job sans permis ou véhicule personnel.
Valentin, croisé lors d’un petit-déjeuner mensuel collectif, aura 18 ans dans un mois. Résidant dans un hameau isolé, il sait que le permis de conduire qu’il va passer est une nécessité. “Je suis d’un naturel anxieux mais j’ai décidé d’être autonome au plus vite. La “Mission Locale” m’a permis de prendre confiance en moi et de réaliser plusieurs stages. Je vais donc chercher un travail et je sais que je peux compter sur leur soutien”, explique-t-il. “Nous avons vraiment à cœur d’aider ces jeunes à qui l’on demande beaucoup et qui vivent depuis plusieurs années des périodes difficiles. Il ne faut jamais hésiter à venir nous rencontrer”, conclut Hélène Litaud.