Situé entre le lotissement actuel du Jay et le court couvert de tennis, il offrira 36 parcelles libres de constructeur et entend offrir à ses occupants une qualité de vie novatrice

Avec ses 4 244 habitants en 2021, la ville de Maîche ne peut croître que dans le cadre contraignant du Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) finalisé en mai 2022.

Seules trois zones d’habitation individuelle ont été décidées pour les 15 ans à venir. Outre ce nouveau quartier, deux lotissements privés verront le jour. Le premier sera situé en parallèle de la rue du Commandant d’Aigremont et offrira une surface d’1 hectare. Le second est prévu dans le quartier de la Batheuse sur 1,4 hectare. “Dès 2022, nous avions entamé avec les élus et les services de la ville une réflexion sur les lotissements communaux. Nous souhaitions apporter aux futurs propriétaires un environnement novateur et éco-responsable”, observe Régis Ligier, maire de la commune.

Vue sur “Le Domaine du Jay” depuis le Tennis-club, avec la première partie du quartier au fond

“Le Domaine du Jay” sera un espace totalement partagé avec les piétons. Les voies seront larges de 5 mètres et il n’y aura pas de trottoirs. Des jeux pour enfants seront même dessinés sur la voirie qui deviendra de fait un espace de rencontres pour petits et grands. Ce concept impliquera bien sûr une stricte limitation de vitesse à 30 km/h, ainsi qu’attention et bienveillance accrue de la part des automobilistes.

“Nous avons voulu une imperméabilisation minimale des sols et une gestion de l’eau propre à ce lotissement avec des noues d’infiltration sur un des côtés de la voirie”, poursuit le premier édile. Quelques parkings regroupés et des espaces de stationnement sépareront les habitations. Un éclairage minimal en lumière LED se concentrera sur les carrefours.

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Afin de réduire la consommation foncière, deux immeubles collectifs et des maisons mitoyennes seront édifiés au cœur des 36 parcelles d’une superficie comprise entre 5 et 7 ares. À proximité des installations sportives (stade, gymnase et piscine) et de l’école, nul doute que les parcelles vont rapidement trouver preneur. “Nous avons souhaité proposer ce quartier vert au mieux des intérêts des futurs habitants, en tenant compte du développement durable et des contraintes des nouvelles règles d’urbanisation”, conclut Régis Ligier. 


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