Un des restaurants iconiques de la station a fait peau neuve
Nouveaux tenanciers, nouveau look, nouvelle cuisine, le Tremplin profite des bienfaits du changement pour s’affirmer dans un style fun, convivial, bistronomique.
Cette reprise, c’est l'histoire de deux copains bisontins, Nicolas Mésières et Franck Defer. Le premier est pilote d’avion. Le second, boucher-traiteur de formation, a tenu deux magasins sur Besançon avant de tenter l’aventure frontalière et de venir par conséquent s’installer dans le Haut-Doubs. “Je venais ici comme client, explique Franck Defer. Je trouve qu’il manquait sur la station un restaurant qui propose autre chose que des spécialités locales et où l’on puisse aussi venir se détendre, ou écouter un concert.”
Naissance d’un projet qui séduit aussi Nicolas Mésières prêt à se lancer dans cette aventure tout en continuant son activité professionnelle. “On s’est décidé en mars 2020. On a profité de l’inactivité imposée par le Covid pour refaire à neuf l’établissement et qu’il soit conforme aux normes.”
Le fer et le bois s’invitent alors dans le mobilier en terrasse comme en salle. L’épisode frontalier aura été de courte durée pour Franck Defer ravi de se remettre au piano pour confectionner une cuisine style bistrot. “On travaille bien sûr avec des produits locaux mais on ne s’inscrit pas vraiment dans la cuisine de terroir. On a plus envie de se démarquer, d’offrir autre chose à la clientèle en misant également sur la qualité. On a tout de même gardé la fondue qui reste toujours très appréciée en été comme en hiver pour son côté nourrissant et convivial.”
Le changement s’applique aussi aux jours d’ouverture du Tremplin désormais accessible tous les jours sauf le mardi. N’ayant pas encore des années de référence pour bénéficier des aides liées au Covid, Franck Defer n’a pas eu d’autre choix que de faire de l’emporter. Cette stratégie a eu plusieurs effets positifs. Elle lui a permis de se faire connaître et de maintenir en activité une partie du personnel, en cuisine notamment.
Pas de défection de postes à déplorer à l’heure de la réouverture. “On a pu recruter sans problème trois saisonniers pour la saison estivale”, explique le nouveau gérant surpris par l’affluence observée depuis quelques semaines. La terrasse du Tremplin ne désemplit plus. “Le pari est presque gagné. On a une ambiance, un état d’esprit qui correspond à ce que j’espérais insuffler dans cet endroit.”