Éco-responsables et locaux, les sapins de la pépinière Borne sont vendus pendant le mois de décembre à plusieurs endroits dans le Haut- Doubs. Après Fuans jusqu’au 9 décembre, on les trouve au Chalet Jacquet à Morteau jusqu’au 22 décembre.
C’est le deuxième Noël pour la jeune pépinière Borne. Cultivés dans le Doubs, ses résineux de type Nordmann restent dans la norme écologique. Pas de produits phytosanitaires, ni d’hormones de croissance, les sapins de Guillaume Borne, à la tête de la pépinière, sont aux bons soins de la nature, ce dernier leur laisse le temps de grandir. L’entretien et le débroussaillage sont mécaniques.
Sur ses parcelles de 3 hectares vers Hyèvre-Paroisse (vers Baumeles-Dames), qu’il a rachetées à une ancienne pépinière, le jeune homme de 24 ans a planté 1 000 nouveaux sapins ce printemps, 1 000 autres cet automne. À raison d’une pousse de 2 mètres tous les dix ans, il va falloir attendre au moins six ans pour pratiquer une première éclaircie dans la parcelle.
“Pour faire pousser les Nordmann, Fuans est trop haut en altitude. Les Nordmann doivent être placés face au Nord, dans des sols profonds et riches, où il n’y a pas de cailloux. Les racines vont en profondeur contrairement aux épicéas dont les racines sont traçantes, elles s’étalent à la surface”, explique le jeune homme qui exerce le métier de paysagiste. Il prend sur son temps libre pour soigner ses parcelles et pose des vacances en décembre pour vendre ses sapins. “Le sapin est un arbre que je trouve magnifique, c'est magique quand je vois les gamins qui viennent choisir leurs sapins.”
Après une bonne première année, Guillaume Borne vise la vente de 220 sapins. Il est notamment présent à Fuans sur le parking Dodane jusqu’au 9 décembre et au Chalet Jacquet à Morteau du 10 au 22 décembre. Proposant toutes les tailles, Guillaume Borne a déjà fourni des sapins de 4 et 6 mètres pour des magasins. Coupés au dernier moment, stockés au frais et non tassés, les sapins de la pépinière Borne sont vendus entre 25 et 45 euros selon la taille, entre 1 mètre et 2 mètres. “Tous les samedis depuis août, je suis dans mes parcelles pour prendre soin des sapins, on s’occupe dix ans de l’arbre avant que les gens ne l’aient, ça a un coût.”
Toujours dans une démarche éco-responsable, le filet qui encercle les arbres est recyclable. Le jeune homme propose aussi à ses clients de récupérer les sapins mi-janvier. “Je les broie pour récupérer du paillage que l’on peut mettre au pied des arbres. Je redonne aux clients qui le souhaitent le paillage, c’est un service que je leur propose.”
Guillaume sera présent le 11 janvier le matin à Fuans et l’après-midi à Morteau pour récupérer les arbres.