Il ne reste pratiquement plus de parcelles disponibles parmi les 250 gérées par l’association des jardins familiaux Saint-Vincent de Paul de Pontarlier.

La tradition des jardins ouvriers ou familiaux est très ancienne à Pontarlier. La plus ancienne mention relevée dans les archives municipales date de 1643 (Source : Pontarlier. Dictionnaire historique. Joël Guiraud).

En ce début du mois de juin, l’activité bat son plein aux jardins de la chapelle où l’on dénombre 160 parcelles de 80 m² à plus de 120 m² pour les plus grandes.

“On a enregistré un engouement très fort suite au Covid au point de devoir mettre en place des listes d’attente”, explique Marie-France Richard, la présidente de l’association des jardins familiaux Saint-Vincent de Paul.
« Aujourd’hui, on attribue un jardin par famille. On trouve parfois des membres d’une même famille qui cultivent plusieurs parcelles attenantes les unes aux autres », observe Marie-France Richard, qui préside l’association des jardins familiaux Saint-Vincent de Paul.

À distinguer de la Conférence Saint-Bénigne de Saint-Vincent de Paul, autre association plus axée sur les visites aux personnes âgées. « On intervient notamment à l’E.H.P.A.D. de Doubs, où l’on vient aussi donner un coup de main pour les animations proposées aux résidents », complète Marie-France Richard, qui préside en fait les deux structures.

Saint-Vincent de Paul gère 250 jardins. « Ceux de la chapelle nous appartiennent. Les autres sont sur du terrain communal. Il y en a au Toulombief, aux Lavaux, près de Pontarlier-Village et à la ferme Tissot. On ne s’occupe pas des jardins des Pareuses. »

Certains jardins sont cultivés avec un soin extrême.

L’association vient de réactualiser le règlement intérieur qui fixe quelques règles : attribution des jardins pour une année, limitation de la taille des cabanes à 5 m². Les cotisations sont avant tout symboliques : 10 euros par an pour une parcelle de 80 m², 15 euros de 80 à 120 m², et 25 euros au-dessus. Sans oublier les 5 euros d’adhésion à l’association.

Il existe des référents sur chaque secteur. « On a enregistré un engouement très fort suite au Covid au point de devoir mettre en place des listes d’attente. La demande commence à se tasser. Aujourd’hui, il reste seulement 2 parcelles disponibles à la Chapelle. Les nouvelles générations se sont mises au jardin. Il y a aussi plus de turn-over, car certains ont découvert que faire du jardin nécessite du temps et de la persévérance. C’est presque un travail de tous les jours. »

Côté technique, à chacun son style. Certains jardins sont cultivés au cordeau. Alignement impeccable des rangées, pas une mauvaise herbe, cabane construite dans les règles de l’art. Le contraste est flagrant avec d’autres parcelles où l’on a décidé d’abandonner le labour au profit de techniques agronomiques plus élaborées et naturelles, en privilégiant le paillage, la rotation des cultures… Ici, on trouve encore des cabanes de bric et de broc, ce qui participe au charme pittoresque des lieux.

La plupart des cabanes sont équipées pour récupérer l’eau du toit. « Certains jardins sont gérés par des associations comme Travail et Vie ou la Grelinette. On trouve encore des jardiniers qui ont plus de 80 ans et qui adhèrent à l’association depuis plus de 50 ans. » Pas sûr que le jardin soit un facteur de longévité, mais une chose est certaine, quand on aime jardiner, c’est difficile de s’en passer !

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Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Pontissalienne
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