Patrick Genre serait-il favorable à la réduction de l'éclairage nocturne à Pontarlier ?
L'association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne incite les citoyens à interpeller leurs élus sur l'extinction des éclairages inutiles pendant le confinement. Qu'en pense le maire de Pontarlier ?
L'idée de décliner cette proposition à Pontarlier revient à une autre élue, Karine Grosjean. "Pas question de plonger toute la ville dans le noir à partir d'une certaine heure. L'idée serait plutôt de raisonner par secteur et de voir s'il est possible techniquement de réduire l'éclairage sachant qu'il y a très peu de personnes dehors. Je pense par exemple aux rues et parkings entre la piscine et le parc des Ouillons. J'ai bien conscience qu'il s'agit de petites propositions à côté de grandes décisions à prendre de façon prioritaire", suggère l'élue d'opposition qui a essayé d'interpeller le maire sur cette question. Rien d'officiel, juste un message sur les réseaux sociaux dont n'avait pas pris connaissance l'intéressé. Comme quoi même en confinement, c'est toujours compliqué d'être sur la même longueur d'onde.
D'emblée Patrick Genre confirme qu'il a d'autres chats à fouetter. "Mes priorités c'est le sanitaire, trouver des solutions pour soutenir l'économie, le social, la continuité des services, préparer le déconfinement... " En terme d'éclairage public, il estime aussi peu pertinent de prendre des mesures à titre provisoire, pas forcément justifiées et qui soulèvent aussi des questions de sécurité.
"Je rappelle qu'on s'est engagé depuis plusieurs années dans un programme de déploiement de l'éclairage led. Ce qui a déjà permis de réduire l'intensité et le coût de l'éclairage urbain. D'autres part, je suis toujours très réservé à l'idée de plonger une rue, une place complète dans le noir. Certaines grandes villes le font. Besançon l'applique, par exemple, sur des grands boulevards extérieurs. À Pontarlier, on va poursuivre dans cette politique de réduction globale. On privilégie plutôt l'investissement que les opérations ponctuelles."