L’espace Pourny sera transformé en vaccinodrome local à partir du 12 avril.
Le centre de vaccination des Capucins à Pontarlier est à l'étroit. Un transfert est prévu à l'Espace Pourny pour pouvoir accueillir les 2 500 doses hebdomadaires prévues.
Le transfert du centre de vaccination des Capucins à l’Espace Pourny est vécu comme un soulagement mêlé d’impatience par Laure Jagiello, l’une des deux coordinatrices du centre pontissalien. “C’est une bonne nouvelle. On a attendu d’être sûr d’avoir des doses supplémentaires avant d’engager ce déménagement. Jusqu’à présent, on recevait 800 doses par semaine. À partir du 12 avril, la dotation devrait passer à 2 500 doses hebdomadaires”, justifie la coordinatrice en pointant du doigt le problème récurrent des livraisons.
L’installation à l’Espace Pourny marque une montée en puissance du dispositif avec trois lignes vaccinales opérationnelles contre deux actuellement et une plage horaire supplémentaire de 16 heures à 20 heures. Une disposition appréciée des personnes retenues par leurs activités professionnelles. Autre évolution positive, la diversification des vaccinateurs et des prescripteurs élargie depuis le 28 mars aux infirmiers, étudiants en santé, pharmaciens, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, vétérinaires… “C’est important de pouvoir mobiliser davantage pour essayer de rattraper le retard. Pour vacciner tout le monde, on sait que l’on est parti jusqu’à la fin de l’année”, poursuit Laure Jagiello en signalant qu’il n’y a eu aucune perte de vaccin Astrazeneca, ni désistement lié à ce vaccin sur Pontarlier. “On a eu plus de souci avec des personnes qui prenaient des rendez-vous alors qu’elles n’étaient pas encore concernées. Elles ont été refusées à l’accueil mais cela perturbe toute l’organisation.”
Une partie des doses reçues au centre de Pontarlier est ensuite répartie entre les maisons de santé du Haut-Doubs pour aller vacciner à domicile des personnes ayant de grosses difficultés de déplacement. Cela représente environ 300 doses par semaine. Laure Jagiello ne cache pas une certaine lassitude et fatigue qui s’installe au sein du personnel mobilisé pour animer le centre. “Il y a un besoin de renouvellement y compris au niveau des coordinatrices qui doivent aussi reprendre leurs activités professionnelles.”