Dès 2025, un nouveau service de transport à la demande va être expérimenté sur le territoire de la communauté de communes des Portes du Haut-Doubs. Ce bus intercommunal baptisé Y’LiCo, desservira huit points clés du territoire.

Dans quelques mois, les usagers des Portes du Haut-Doubs pourront emprunter un nouveau service de transport à la demande. Baptisé Y’LiCo, nom plébiscité lors d’un sondage, ce bus intercommunal est à destination de tous les publics sur le territoire. Il vient s’ajouter au transport à la demande déjà existant, Libertàd, ce dernier véhiculant principalement des personnes âgées depuis leur domicile vers des destinations demandées par l’usager.

Le nouveau service de transport à la demande ralliera notamment les arrêts des bus Mobigo, comme celui du rond-point de la Croix de Pierre à Étalans.
“Le nouveau service ne remplace pas ce transport à la demande social, ce n’est pas le même public visé”, rassure Claire Pernin, de la C.C.P.H.D.

Le nouveau service de transport adoptera en effet un fonctionnement différent. Si un départ de chaque village de la com’com est possible, la desserte concerne 8 pôles de déplacements : Valdahon, la ville-centre, les quatre bourgs-centres (Vercel, Pierrefontaine-les-Varans, Orchamps-Vennes et Bouclans) et les bourgs-relais (Étalans, Les Premiers-Sapins et Avoudrey).

“Les usagers pourront réserver tel jour à telle heure pour partir de leur commune et aller à l’un de ces 8 points d’arrivée”, poursuit Claire Pernin.

Dans le même temps, ce service routier à la demande ralliera les arrêts des transports Mobigo matin et soir. “L’objectif est de permettre de se déplacer sans voiture et de proposer une tarification accessible et attractive, précise Claire Pernin. Ceci afin de répondre aux besoins des personnes précaires et d’être compétitif par rapport à la voiture.”

En effet, la politique de mobilité élaborée par la C.C.P.H.D. est adaptée aux besoins du territoire. Un constat a été établi : 95 % des déplacements se font en voiture sur le territoire, auquel il faut ajouter l’absence de transports en commun. D’où l’émergence de ce nouveau service de transport à la demande qui répond par ailleurs aux enjeux identifiés de la com’com.

Publicité

“Ce service de transport à la demande répond aux enjeux du territoire : renforcer le maillage territorial, préserver la vitalité des villages, favoriser l’accès à l’emploi et au recrutement, faciliter l’accès aux commerces, aux services, aux professionnels de santé et enfin diminuer l’impact carbone. Ce service va s’inscrire dans le P.C.A.E.T. (plan climat air, énergie territorial) de la com’com”, relève Claire Pernin.

Pour l’heure, le marché pour trouver un prestataire a été lancé. Les grilles d’horaires et de tarification restent encore à définir. Pour autant, l’expérimentation va s’étaler sur l’année 2025.


Cet article vous est proposé par la rédaction du journal C'est à dire, distribué à + de 30 000 exemplaires sur le Haut-Doubs.
Pour devenir annonceur et booster votre visibilité, cliquez sur l'image ci-dessous
Publicité journal C'est à dire