Quatre spectacles sont à l’affiche d’ici la fin de l’année au Théâtre ou à l’Escale de Morteau : deux pièces de théâtre et deux concerts. Revue de détails.

Un grand classique, d’abord avec une interprétation revisitée de L’Iliade, le chef-d’œuvre attribué à Homère, au Théâtre, jeudi 5 décembre à 20 heures (en partenariat avec le C.A.H.D.). Et si la guerre de Troie était un match de football américain ? Cette adaptation contemporaine transpose dans l’univers sportif le récit d’Homère : deux équipes, Achéens et Troyens, s’affrontent à mort sur le terrain depuis presque 10 ans. Depuis l’Olympe, les dieux sont des financeurs cyniques prêts à tout pour faire gagner leur camp. Les commentateurs rapportent avec passion les batailles, et la mascotte prend la parole pour aider les spectateurs. Un moment de théâtre où pop culture et mythologie se complètent pour offrir une épopée moderne et savoureuse.

Une version très contemporaine du célèbre récit d’Homère (photo Thai-Son Richardier).

Deuxième moment théâtral avec Le paradoxe de l’endive, jeudi 12 décembre à 20 heures, toujours au Théâtre de Morteau. Vos ados végètent ? Parents, ne vous tourmentez plus. Lucas a été l’un d’eux et il en est revenu avec une histoire – la sienne – et une bonne nouvelle : d’endive à envie, il n’y a vraiment qu’un saut de puce. C’est peut-être là le moindre des paradoxes de ce seul-en-scène aussi théâtral que musical, drôle que mélancolique, trivial que poétique, qui témoigne de la difficile mue d’un ado en adulte.

Le paradoxe de l’endive, hilarant et poétique (photo Thomas Journot).

Côté musique, deux dates à retenir. D’abord le concert de fin d’année d’Emma Péquignet, accompagnée par Philippe Decock, suivi des Dinosaures du Jazz, le vendredi 13 décembre à 20 heures à L’Escale. Emma Péquignet s’est découvert très tôt une passion pour le chant. Cette soprane de 20 ans se partage aujourd’hui entre la musique et des études d’orthophonie à Paris. En complément du chant lyrique, l’éclectique Emma apprécie aussi la variété française et la pop, qu’elle reprend en s’accompagnant au piano ou à la harpe. De son côté, Philippe Decock explore la pop, le jazz, les enregistrements studios et la chanson française. Les Dinosaures du Jazz, eux, sont une formation de 7 musiciens originaires de Morteau qui se balade dans les interprétations des plus grands thèmes du jazz classique.

Dernier rendez-vous musical de l’année avec Une journée à Takalédougou (spécial kids), le samedi 21 décembre à 9 h 30 et 10 h 45 à L’Escale. Du réveil à la préparation des repas, en passant par la sieste et le travail dans les champs… Une journée à Takalédougou évoque en musique le quotidien d’un village du Burkina Faso. Dans un crescendo rythmique qui emporte le public, les deux musiciens sur scène font résonner les sons et les voix du village.

Publicité - Boostez vos ventes grâce aux bons cadeaux ckdo.pro

Cet article vous est proposé par la rédaction du journal C'est à dire, distribué à + de 30 000 exemplaires sur le Haut-Doubs.
Pour devenir annonceur et booster votre visibilité, cliquez sur l'image ci-dessous
Publicité journal C'est à dire