La nouvelle équipe aux commandes de la maison horlogère lance une nouvelle gamme de montres sous licence dans le cadre d’une stratégie de développement assumée

"Le Coq Sportif” vient de faire son entrée dans la galaxie charquemontoise. “Nous étions en contact avec les dirigeants de cette belle marque depuis 2017. La crise sanitaire avait gelé beaucoup de projets de développement, mais “Le Coq Sportif” avait comme nous une véritable envie de se diversifier et nous a recontacté mi-2022”, note Maxime Herbelin, directeur du marketing et associé de l’entreprise.

Tout est allé très vite et, en 12 petits mois, la collection était prête et les premiers clients servis. “L’accueil est très positif, grâce à une gamme de prix étudiée (de 89 à 199 euros). Nous pensons ouvrir 200 points de vente d’ici à la fin de 2023”, poursuit-il. La collection surfe sur deux tendances, les produits techniques pour les athlètes et une gamme plutôt lifestyle qui colle bien au marché actuel. “Nous offrons aujourd’hui à nos partenaires potentiels ce qu’ils cherchent : la conception, l’assemblage et le contrôle des produits dans notre usine de Charquemont”, constate Maxime.

Maxime Herbelin, directeur marketing et associé du groupe.

Les deux partenaires sont allés encore plus loin dans la démarche industrielle : boîtiers fabriqués à partir de plastique des océans recyclé (label “Ocean Tide”), bracelets biodégradables et écrins compostables. Le groupe déploie une triple stratégie. Les montres Herbelin restent bien sûr le cœur de métier et disposent désormais d’un magasin exclusif à Paris, gage d’une visibilité internationale de la marque. Parallèlement, la société “Wide” se charge depuis 2019 de la distribution en France des marques “Kenneth Cole”, “Timberland”, “Police”, et “Cerruti 1881”. En complément de ces montres, les représentants proposent également les articles de “Wolf 1834” (écrins, coffret remontoirs de montre et boîtes à bijoux). C’est ce réseau de distribution qui a naturellement pris en charge “Le Coq Sportif” et “Eden Park”, première marque à avoir signé un contrat de licence en début d’année 2023.

La collection Coq d’Or, étanche à 100 mètres.

Enfin, Herbelin a racheté en 2022 le bijoutier M.R.C. qui produit et commercialise les marques “Jourdan Bijoux”, “N° 3” et “Charles Garnier”. Alors, appétit démesuré ou stratégie mûrement réfléchie ? “Horlogerie et bijouterie sont des métiers cousins et nos clients réalisent 65 % de leur chiffre d’affaires en bijoux. L’idée était de devenir pour eux un partenaire incontournable”, argumente Maxime Herbelin. “D’autre part, cette multitude de marques nous permet de couvrir le marché horloger de 80 à 4 000 euros avec une proposition éclectique au niveau du style et des univers (sportif, habillé, technique, féminin…)”, poursuit-il.

Herbelin joue à fond la carte du réseau et propose aux acheteurs potentiels sur le site Internet d’essayer le modèle choisi dans un point de vente plutôt que de le commander directement. “Le client est rassuré et notre bijoutier joue son rôle de service et de conseil. D’ailleurs 9 fois sur 10, la vente se conclut”, note Maxime. Le groupe Herbelin compte désormais 130 salariés (dont 90 à Charquemont) et malgré une conjoncture internationale perturbée voit l’avenir avec confiance.


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