Professeure d’E.P.S., Virginie Pereira pratique le triathlon à soutiens financiers un haut niveau. Après sa performance à l’Ironman de Francfort, la Valdahonnaise est qualifiée pour le championnat du monde à Hawaï en octobre 2025. Elle recherche des sponsors et mécènes pour financer sa participation à la course.
Dans la vie, Virginie Pereira pratique le triathlon de plus d’une manière. Elle arrive à conjuguer la pratique des trois disciplines sportives - natation, course, vélo - à sa vie personnelle, le boulot, les enfants et les entraînements. Endurante, elle l’est à coup sûr, couplée à une volonté de fer. C’est après une pause parentale de plusieurs années que la professeure d’E.P.S. à Maîche décide de reprendre la course, mais sous une forme plus longue. “Je m’étais toujours fixé qu'à 40 ans, je ferai un Ironman. Avant, je faisais des formats courts, de la vitesse.”
Virginie a ainsi été championne de France duathlon courte distance et longue distance en 2013, de nouveau championne de France longue distance en 2014, vice-championne du monde de duathlon la même année. Elle gagne aussi l’half de Deauville (équivalent d’un demi-IronMan). Puis pendant 7 ans, elle se consacre entièrement à ses enfants. Si le sport continue de faire partie de sa vie, notamment via son travail de professeure d’E.P.S., Virginie pratique le trail dans la région.
Puis 2022 signe le retour au triathlon avec comme objectif la participation à IronMan pour ses 40 ans. La course reste sa discipline de prédilection, puis vient le vélo et ensuite la natation. En période haute d’entraînement, Virginie peut parcourir jusqu’à 250 km de vélo par semaine, 50 km à pied et 9 000 mètres en natation.
Des efforts payants puisque le 18 août dernier, elle participe à l’IronMan de Francfort qu’elle réalise en 10 h 52 minutes et 5 secondes. Elle empoche dans le même temps la qualification pour le championnat du monde à Hawaï en octobre 2025. “Mon objectif était de faire l’IronMan, bien le faire, se faire plaisir et ne pas subir la course. La qualification pour le championnat du monde, je l’avais dans un coin de ma tête mais un jour…”
Si Virginie a décroché le Graal, la participation à cette course à l’autre bout du monde a un gros coût. Virginie estime à environ 15 000 euros les besoins financiers : inscription, hébergement, transports, matériel, équipement, entraîneur, salle de sport, etc. Elle a déjà dû régler les frais d’inscription de 1 600 euros, sous peine de perdre sa qualification si elle ne le faisait pas immédiatement.
Virginie recherche donc des mécènes et des sponsors pour l’aider dans son aventure sportive. Avis aux âmes sportives et généreuses.
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