Maître d’hôtel au France à Villers-le-Lac, Nathalie Droz s’est découvert une passion pour l’écriture. Romancière “à ses heures perdues” dit-elle, elle vient de publier son second livre, où le roman inspiré de la science-fiction se teinte de quelques touches philosophiques sur le sens de la vie. Parcours.

Dix simulations, comme annonce le titre du roman ? Ou alors Dissimulations… Une double entrée possible pour ce nouveau livre de Nathalie Droz qui aime visiblement jongler avec les mots, comme avec les genres littéraires. Ce deuxième roman vient quelques années après un premier, d’un tout autre genre, par lequel l’apprentie auteure a fait ses premières armes dans l’écriture. L’expression d’une passion secrète qui sans doute couvait en elle depuis longtemps.

"Cela remonte au deuxième confinement en 2021. Tout s’était à nouveau arrêté et j’avais l’impression que l’on vivait une période historique. C’est à ce moment que j’ai eu le déclic de l’écriture. Je me suis mise à écrire une correspondance fictive avec ma grand-mère. Et comme dans la réalité, j’échangeais beaucoup avec elle, je me suis basée sur nos discussions pour échafauder cette première histoire", raconte Nathalie Droz.

Nathalie Droz présente son deuxième roman. Un hymne la vie et à ce qu’elle nous offre de belles choses à portée de main

Ce premier livre, intitulé La vie a le goût qu’on lui donne, mais signé sous le pseudonyme de Manon Desrives, avait connu un beau succès d’estime dans le Haut-Doubs. Et surtout, donné à Nathalie l’envie de ne plus lâcher la plume. Cette fille d’horloger ne se destinait pourtant pas du tout à ce virage vers la littérature.

Après une scolarité classique à Villers-le-Lac et un lycée à Besançon, puis une année de césure aux États-Unis dans une famille d’accueil pour apprendre l’anglais, elle opte pour une formation en langues étrangères et dans le marketing. À peine a-t-elle travaillé quelques années pour la société I.S.A. France, qu’elle est rapidement happée par une autre destinée professionnelle en rencontrant le chef Hugues Droz. Voilà donc 25 ans qu’elle officie comme maître d’hôtel au France, en salle aux petits soins des clients, pendant que lui est en cuisine.

Toujours pas d’écriture dans son parcours, mais déjà beaucoup de lecture. "Quand j’étais plus jeune, ma mère s’occupait de la bibliothèque de Villers-le-Lac. J’ai passé des journées entières installée dans les coussins de la bibliothèque à dévorer les livres de la Bibliothèque rose et la Bibliothèque verte." Le virus de l’écriture viendra donc après des années de maturation. Et cette fois-ci, il ne semble plus vouloir la lâcher.

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Son nouveau roman, plein de poésie, est un peu comme le laisse entendre le sous-titre, un jeu de la vie dans lequel les humains sont les personnages d’un jeu vidéo très perfectionné mis au point par les habitants d’une planète lointaine. À travers nos yeux, les héros du roman venus de cette planète peuvent ainsi visiter notre monde et sonder l’âme humaine à leur guise. Parsemé de pensées philosophiques sur le sens de la vie, le roman de Nathalie Droz emmène les lecteurs sur le terrain de l’imaginaire et de la poésie.

Jamais à court d’idées, "l’écrivaine à ses heures perdues" a déjà imaginé la trame d’une version illustrée de ce roman, mais cette fois-ci destinée aux plus jeunes, qui s’intitulera La planète parfaite. "Je prends de plus en plus plaisir à écrire. Quand on trouve les mots qui vont bien ensemble, c’est comme un peintre qui mélange les bonnes couleurs ou un chef qui trouve la bonne recette", estime-t-elle.

Son roman sera disponible à la librairie Les trois souhaits à Morteau, ainsi qu’au France à Villers-le-Lac. "J’espère que les gens prendront autant de plaisir à la lire que moi à l’écrire", dit-elle avant de se diriger vers son jardin, une autre de ses passions.


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