Le projet de reconstruction de la station de traitement des eaux usées de Villers-le-Lac est à l’étude. Le dossier est géré par la communauté de communes du Val de Morteau qui a décidé de prolonger d’un an son contrat qui la lie à Gaz et Eaux.
Pour l’instant, les élus avancent prudemment sur cette question. La maire de Villers-le-Lac Dominique Mollier ne souhaite pas apporter de précisions tant que la question foncière n’est pas réglée, tandis que le président de la C.C.V.M., collectivité responsable du dossier, estime qu’il est encore un peu tôt pour en parler. Mais l’étude relative à la reconstruction complète de la station d’épuration de Villers-le-Lac est bien engagée, ce qui a justifié lors d’un récent conseil communautaire que la C.C.V.M. prolonge d’un an son contrat qui la lie à l’exploitant Gaz et Eaux. “Cette proposition de prolongation du contrat est justifiée techniquement par des changements significatifs à venir sur les différents systèmes d’assainissement de la Communauté de Communes du Val de Morteau dans les deux prochaines années, et principalement la reconstruction complète de la station d’épuration de Villers-le-Lac” confirme la collectivité. Cette prorogation est également due au projet de création d’une filière de déshydratation des boues sur la station d’épuration de Morteau et par le projet d’équipement de panneaux photovoltaïques sur les stations d’épuration de Morteau et Villers-le-Lac, “qui doit permettre de réduire d’autant les charges énergétiques de ces équipements” ajoute la C.C.V.M.
La station de Villers-le-Lac, d’ancienne génération, est vieille de près de 40 ans. Elle est située sur la route de Chaillexon, au bord du Doubs. La municipalité de Villers-le-Lac et la communauté de Communes du Val de Morteau devraient détailler le contenu de ce projet d’ici l’été. Le coût de la restructuration complète de cette station sera un des principaux postes d’investissement de la collectivité dans les prochaines années, il est estimé entre 8 et 10 millions d’euros. Il s’agirait d’une station d’épuration nouvelle génération, avec traitement et assèchement des boues. La construction de cette station s’imposera comme un impératif écologique pour cette commune dont la population a explosé ces dernières années. Villers-le-Lac enregistre en effet un des records départementaux en termes de démographie.
Ce n’est qu’à l’horizon fin 2024 que l’avancement des projets liés à l’assainissement devrait permettra de définir les caractéristiques précises des futurs ouvrages à exploiter pour le gestionnaire du contrat après 2025, que ce soit Gaz et Eaux ou un autre. “La prolongation d’une année du contrat actuel permettra d’engager une nouvelle consultation intégrant ces différentes évolutions” souligne la C.C.VM.