Carrefour et Mercialys s'opposent à la construction de cellules commerciales sur la partie haute des Marnières. Le dossier est dans les mains de la C.N.A.C..
C'est une nouvelle épine dans le pied de la partie haute de la zone commerciale dite des "Marnières" à Chalezeule. Encore une. Carrefour et Mercialys (Casino) ont déposé un recours contre l'avis de la Commission départementale d'aménagement commercial lequel avait autorisé le 28 janvier dernier la création de 9 cellules commerciales sur 36 812 m2 (http://www.doubs.gouv.fr/Politiques-publiques/Economie-Emploi-Travail/Commerce-et-Artisanat/Commission-Departementale-d-Amenagement-Commercial-CDAC).
C'est donc au niveau de la Commission nationale d'aménagement commercial (C.N.A.C.) que le sort de l'extension sera jugé. Déjà plombée par le départ de l'investisseur Frey en novembre 2017, lequel avait essuyé un refus de la C.D.A.C. pour créer 8 940 m2 et investir 12 millions d'euros, la partie haute de la zone espérait s'en sortir avec le projet présenté par un nouvel investisseur (S.C.V.V.). C'était sans compter sur ces deux recours. Si le premier était attendu, concurrence et équilibre des zones oblige, le second fait grincer des dents à Grand Besançon Métropole. "C'est un mauvais un coup de Carrefour... qui a bénéficié d'avantages comme l'arrivée du tram de la part de la collectivité ! On ne s'y attendait pas" dit une source proche du dossier. Des avis en "défense" ont été formulés par le Grand Besançon.
Financièrement, Les Marnières commencent à coûter (très) cher à la collectivité qui rappelons-le a sorti le carnet de chèque pour indemniser les anciens propriétaires expropriés pour ériger cet espace commercial.
Au-delà de ces rachats de terrain valorisés à 5 385 607 € (et non 6,149 K€ comme l'indique le tableau), le Grand Besançon a déboursé 1,03 million d'€ pour engager la création des voies et réseaux. Les deux recours privent d'1,3 millions de recettes le Grand Besançon par an. La collectivité s'est d'ailleurs résigner à augmenter sa subvention d'équilibre d'1,3 millions pour la fixer à 11,077 millions d'€. C'est loin d'être une paille !
La partie Sud de la zone - également reportée - espère être lancée rapidement. Un promoteur s'est positionné pour y développer une zone "loisirs". Selon nos informations, son projet bien que repoussé est toujours d'actualité.
